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Le blog du loser

31 juillet 2006

Début de merde pour vie de merde

Ma naissance est celle d'un loser, je dois dire n'avoir pas eu le choix. Ma famille n'était ni riche ni pauvre, nous étions la famille typique celle que les sondages mettent en exergue. J'aurais pu naitre dans cette même famille et devenir un winner. Mais non. Il fallut que je sois loser. Ma soeur Blandine me l'a vite fait comprendre. Je devais avoir dix minutes, elle deux ans et demi mais ces mots furent le cap de ma vie. Et oui ma soeur m'accueillit dans le monde des vivants en demandant à mon père c'est quoi ce truc braillard. Est-ce mon inconscient qui a joué, mais je suis resté ce truc. Ma soeur dès le premier coup d'oeil avait réussi à me cerner et je dois dire qu'elle réussit à me mener la vie dure durant toute mon enfance. Loser tu nait, loser tu vis; telle devrait être ma devise de loser.

En effet, j'ai vieilli au travers du regard de ma grande soeur. Tout j'ai tout fait pour me la mettre dans la poche. Et elle me l'a bien rendu. C'est aux alentours de ses cinq ans qu'elle tenta sa première tentative d'assassinat, mais peut-on être véritablement assassin à cet âge? En fait, elle a surtout essayé d'assassiner mon nez, mon beau nez de boxeur est en fait une réminiscence de la haine qu'elle portait en elle envers son imbécile de frère. J'eux un point de suture en échange de ce sacré coup de marteau. C'était dans les années quatre-vingt, Gorbatchev avait du la manipuler je ne vois pas d'autre réponse. L'acte manqué aurait certainement du se terminer par un coup de faucille au cou afin de terminer la sacré besogne de communiste. D'ailleurs qui s'étonnerait de savoir que ma Blandine préférée a passé près de dix ans dans les arcanes des communistes révolutionnaires? Elle avait déjà la main toute petite! Une tueuse communiste et un perdant chronique, quelle belle famille n'est-ce pas? Une soeur de folie voilà ce qu'elle était, déjà militante de la lutte pour la reconnaissance des lesbiens gays bi transexuel, elle prenait un certain plaisir à me refiler ses tutus de danse et à me faire danser en pleine rue de notre paisible bourgade de la région parisienne. Quel panard! A quatre ans, cette étiquette du danseur en tutu ne me quittera plus. Surtout qu'en bon père de famille, mon père se fit un plaisir d'immortalisé la scène, scène qu'il s'empressa par la suite de montrer à toutes les filles et garçons que j'osaient ramener. De quoi refroidir toutes mes hardeurs d'inviter des amis à la maison et encore moins de petites amies.

Voilà un bref aperçu de ma vie, le reste un autre jour sûrement.

Le loser

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